Chayma Oueslati, MS MUI, récompensée du Prix Junior de l’Industrie Immobilière

7.1.2019

Lors de la remise des Grands Prix du Salon professionnel SIMI au Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris, Chayma Oueslati, …

Lors de la remise des Grands Prix du Salon professionnel SIMI au Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris, Chayma Oueslati, étudiante du Mastère Spécialisé MUI (Management urbain et immobilier) de l’ESSEC Business School, a été récompensée du Prix Junior de l’industrie immobilière 2018, pour son mémoire de fin d’études sur L’immobilier face au risque climatique : dynamique des marchés et outils d’évaluation immobilière.

Que représente le Prix Junior de l’Industrie Immobilière pour vous ? Comment avez-vous été amenée à y participer ?

J’ai pris connaissance du Prix Junior de l’Industrie Immobilière à travers les communications de la fondation Palladio sur les réseaux sociaux, au moment où je finalisais mon travail de fin d’études dans le cadre du Mastère Spécialisé Management Urbain et Immobilier de l’ESSEC. Ayant travaillé sur un sujet qui me tenait à cœur depuis quelques années, les risques climatiques et leur impact sur le monde du bâtiment, j’ai vu dans cette participation l’occasion de pouvoir partager mes idées avec un jury composé de références d’exception dans le monde de l’industrie immobilière.

Je n’ai donc pas hésité à participer au concours, avec l’espoir d’être sélectionnée jusqu’aux auditions finales et de pouvoir présenter mes idées sur un sujet qui me parait représenter aujourd’hui un réel défi pour l’industrie immobilière. Heureusement, mes idées ont trouvé un écho auprès du jury. Ce prix, dont je suis très fière et honorée, représente beaucoup pour moi, car j’y vois une reconnaissance venant à un stade particulier de ma carrière, celui de la transition formation-carrière professionnelle. Ce qui m’autorise l’optimisme ! Les contacts que j’ai eu la chance d’avoir, lors de ma participation au concours, m’ont déjà été d’un grand apport. J’espère aussi que ce prix me donnera l’occasion de faire d’autres belles rencontres professionnelles et pourquoi pas pour des projets passionnants dans l’avenir. En tout cas, je suis pleine d’espoir et de motivation !

Pouvez-vous nous présenter en quelques lignes le sujet de votre mémoire “L’immobilier face au risque climatique : Dynamique des marchés et outils d’évaluation immobilière” ?

L’idée de ce travail est née d’un parcours professionnel et académique précédant durant lequel j’ai toujours été intéressée par les questions environnementales et leurs impacts sur le monde du bâtiment. Elle est également née d’une observation du marché et d’un constat général concernant la conjoncture environnementale actuelle devenue de plus en plus préoccupante suite au changement climatique : une problématique qui s’impose et qui tend à revenir, voire à être omniprésente, dans les débats aussi bien professionnels que politiques et académiques et face à laquelle l’industrie immobilière est considérée parmi les secteurs les plus vulnérables.


Ce travail s’adresse principalement aux experts en évaluation immobilière, mais également aux investisseurs, développeurs et promoteurs immobiliers qui seront de plus en plus concernés par la question du changement climatique et ses impacts sur les marchés immobiliers et fonciers dans les années à venir. Il essaie d’apporter des éclairages sur une question restée peu abordée dans le domaine de l’immobilier, sans doute de par sa complexité et son caractère nouveau, et ce à travers deux volets. Le premier concerne une analyse des dynamiques des marchés immobiliers français en zone à risque. Mon attention a été principalement portée sur les risques d’inondation et de submersion marine dans différents territoires français, parmi les plus menacés. Le deuxième volet est consacré à une lecture critique des outils d’évaluation immobilière communément utilisés et cherche à apporter de nouvelles pistes alternatives et innovantes pour mieux tenir compte des risques climatiques dans les évaluations immobilières.

Vous êtes étudiante au sein du MS MUI de l’ESSEC, pourquoi avoir rejoint ce programme ?

Architecte, urbaniste et diplômée d’un master européen en histoire, l’intégration du MS MUI est venue, tout d’abord, dans le but d’acquérir les compétences financières, juridiques et économiques liées aux métiers de l’immobilier et de la ville, afin de donner à mon profil une dimension d’ouverture que je pense très recherchée et valorisée aujourd’hui sur le marché du travail. Mais j’avais également compris, dès les démarches qui ont précédé mon intégration du programme, que j’étais sur le point de vivre une expérience humaine, académique et professionnelle exceptionnelle qui va bien au-delà des murs de l'École et du temps passé en son sein.

En effet, non seulement les cours et les séminaires ont été d’une grande richesse et m’ont permis des rencontres intéressantes sur le plan professionnel, la dimension pratique et professionnalisante du mastère, qui ne cesse de se confirmer d’une année à l’autre, m’a également été d’un grand apport et m’a permis de travailler pour différentes entreprises sur des sujets urbains et immobiliers réels et stratégiques. Tout est fait pour préparer au mieux l'insertion dans la vie professionnelle.


Quels sont vos projets professionnels ?

Le MS MUI m’a déjà ouvert de belles perspectives en me permettant d’intégrer la société Cushman & Wakefield. C’est au sein de cette société et grâce au cadre qui m’y a été offert que j’ai mené ce mémoire et obtenu le Prix Junior de l’Industrie Immobilière. D’autre part, le sujet traité dans mon mémoire pourra également être développé sur un plan pratique et sur une plus grande échelle dans l’avenir. Continuer la réflexion sur les moyens et les possibilités de sa mise en pratique me paraît important et indispensable si on veut intégrer les approches prospectives qu’imposeront de plus en plus les questions environnementales.

Il s’agit en tout cas d’un sujet qui me paraît digne du plus grand intérêt de la part des concernés par le monde de l’immobilier. A mon niveau, je n’hésiterai pas à continuer à contribuer à son développement, avec une approche permettant d’aller le plus efficacement possible vers le côté pratique.

 

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