Max Métral, Insight Manager en Formule 1: « Je crois fortement en la ténacité »

2.10.2017

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À quoi mène l’ESSEC ? Tous les mois, en partenariat avec ESSEC Alumni, découvrez des parcours de diplômés qui ont réussi en suivant leurs envies.

Une carrière dans l’industrie sportive internationale. Cela a toujours été un but ultime pour Max Métral. L’ESSEC lui a offert l’occasion unique de définir son propre parcours et d’explorer différents horizons. Un parcours qui l’a mené au Royaume-Uni, et notamment au sein du club de football de Manchester City, puis désormais dans la Formule 1. Il partage aujourd’hui avec nous son expérience.

Max Métral a récemment rejoint la Formule 1, célèbre compétition automobile, en tant qu’Insight Manager. Il a ainsi pour rôle d’interpréter les données brutes pour en extraire un message clair et en tirer des recommandations concrètes. Elles peuvent ensuite être mise en œuvre pour piloter la prise de décision dans divers départements, tels que le sponsoring, les ventes, la stratégie, le marketing, le CRM, la billetterie et le numérique. Le nouveau plan d’action de la Formule 1 prévoit de mettre les fans au centre de la compétition, en les engageant et en les rapprochant toujours plus du sport et des pilotes.  « L’analyse des données a un rôle important à jouer sur cet aspect » indique Max. «Cette analyse est maintenant devenue incontournable pour chaque entreprise dans toutes industries confondues, celle du sport ne faisant pas exception. »

Du rêve…

« Il était clair depuis longtemps que je voulais avoir une carrière internationale dans l’industrie du sport ». Ce rêve a commencé à se cristalliser lorsqu’il a rejoint l’ESSEC à l’âge de 20 ans. A l’époque, il savait qu’il avait un réel intérêt pour l’industrie du sport. Néanmoins, il était trop tôt pour appeler cela une passion, et il n’était pas sûr à 100% de vouloir faire une carrière en lien avec cet intérêt grandissant. « L’ESSEC m’a donné de nombreuses occasions d’apprendre et de grandir à travers des expériences nombreuses et très différentes » déclare Max. L’ESSEC lui a permis de choisir ses cours et de se créer une expérience professionnelle au travers de stages et de projets avec des multinationales, d’interagir avec des professionnels et des leaders mondiaux, de diriger sa propre association étudiante, et enfin, mais surtout, faire partie d’une communauté florissante.

… En passant par l’analyse de données…

Un premier stage professionnel lui a permis de travailler pour E-Cotiz, une start-up dans l’industrie du sport créée par Jauffray Dunyach, un alumnus de l’ESSEC passé par l’incubateur de l’école. Ces quelques mois ont permis à Max de vivre une expérience enrichissante et de confirmer son intérêt pour le secteur du sport. Plus tard dans ses études, il a rencontré le professeur Nicolas Glady qui l’a aidé à réaliser que le domaine de l’analyse de données lui plaisait. Max a ensuite rejoint la nouvelle Chaire Accenture Strategic Business Analytics qui lui a donné l’occasion de travailler pour différentes entreprises dans le monde, mais également de participer à un projet d’analyse de données clés pour le Tournoi des 6 Nations de rugby avec Accenture. « Étant un grand fan de rugby, c’était vraiment une belle opportunité pour moi » reconnait Max.

Selon Max, la spécialisation en « Data Analytics » l’a aidé non seulement à développer les compétences clés pour être un « Data Scientist » (modélisation mathématique et statistique, programmation de base de données) mais aussi l’a formé aux compétences nécessaires pour être un leader efficace dans le domaine de « l’analytics » (l’encadrement et la résolution des problèmes, la narration des données et l’importance d’une communication efficace). Toujours enthousiasmé à l’idée de faire carrière dans l’industrie du sport, il a également ajouté une deuxième spécialisation à son diplôme ESSEC en rejoignant la chaire internationale de marketing sportif qui lui a permis notamment d’aller en Suisse et à Londres pour rencontrer des organisations sportives de renom, parmi lesquelles l’UEFA, le CIO, la FIBA et la Fédération internationale de Rugby.

… A la réalité

Au moment de sa diplomation, Max a bien gardé en tête son objectif d’entrer dans l’industrie du sport, en ayant conscience que les deux principaux marchés se situaient en Amérique du Nord et en Europe. Lorsque l’opportunité s’est présentée de travailler pour l’un des meilleurs clubs de football au monde, c’était presque trop beau pour être vrai. Ses expériences passées l’ont menées au poste de « Data & Insights Analyst » pour City Football Group à Manchester, l’une des organisations sportives les plus novatrices du monde avec un modèle « multiclub » qui comprend notamment le Manchester City FC en Angleterre, le New York City FC aux Etats-Unis, le Melbourne City FC en Australie, le Yokohama Marinos au Japon, le Girona FC en Espagne et l’Atlético Torque en Uruguay. S’il devait décrire son expérience au City Football Group en un mot, ce serait « incroyable ». « Je reviens encore assez souvent à Manchester pour voir du bon football » ajoute-t-il. Après son expérience dans le monde du ballon rond, Max Métral se retrouve maintenant Insight Manager pour le championnat de Formule 1. Il progresse années après année et va de défis en découvertes.

Un océan d’opportunités

Max reconnait facilement que ses études à l’ESSEC ont été un accélérateur pour atteindre son rêve. « Pour moi, l’ESSEC est comme un océan d’opportunités » déclare-t-il. « Mais comme n’importe quel océan, il peut être calme ou agité. Il y a tellement d’occasions que vous pouvez vous noyer facilement » ajoute-t-il. « Vous pouvez vous perdre dans le grand nombre de choix que vous avez la possibilité de faire, mais pire, vous pouvez également choisir de ne pas faire de choix et de rester dans votre zone de confort. Mais d’un autre côté, l’ESSEC vous offre l’occasion unique de définir votre propre parcours et d’explorer de vastes horizons. Vous pouvez modeler et poursuivre vos propres rêves. Tout en ayant la flexibilité de vous réorienter si vous changez d’avis. »

Ses souvenirs d’école sont nombreux et positifs, avec des émotions fortes. Max se remémore avec plaisir et fierté la joie de gagner un titre avec l’ESSEC Rugby Team, le sentiment d’accomplissement lors de l’organisation d’un tournoi de rugby renommé (Tournoi des Grandes Ecoles) et la fierté d’avoir géré pendant deux ans une association étudiante professionnelle (ESSEC Solutions Entreprises) ayant travaillé pour une grande variété de clients dans diverses industries. Un autre mot lui vient à l’esprit : les relations. « J’ai eu la chance non seulement de me faire de merveilleux amis à l’ESSEC mais aussi de rencontrer et d’échanger avec des gens étonnants issus de milieux variés et de cultures différentes » déclare Max. 

Le réseau ESSEC, à la fois large et international mais tout de même accessible, est aussi très présent, même si Max ne le voit pas comme une fin en soi. « Je n’ai jamais cherché à l’instrumentaliser, mais cela m’a permis de rencontrer des personnes qui m’ont aidé et j’apprécie aussi de renvoyer l’ascenseur en retour aux nouvelles générations ». Il cite le Cercle ESSEC Sport Business comme exemple. Il a pu y rencontrer plusieurs fois par an des personnes du réseau ESSEC lors de séries d’événements amicaux. Il a notamment pu échanger avec de grands mentors pendant ses années à l’ESSEC, dont la plupart sont devenus aujourd’hui des amis.

L’alchimie du succès : ténacité et curiosité

Lorsqu’on lui demande s’il a des conseils pour les étudiants actuels de l’ESSEC et les jeunes diplômés, Max est catégorique : « Je crois fortement en la ténacité». En citant les ouvrages et les TED Talks d’Angela Duckworth où elle réaffirme ses convictions, Max ajoute que la ténacité naît de la passion et la persévérance pour atteindre des objectifs à long terme. Ce n’est pas inné, mais cela doit être cultivé. « Je leur conseille d’être curieux et d’explorer leurs centres d’intérêt autant qu’ils le peuvent » affirme-t-il, en invitant les étudiants et les diplômés à refuser les solutions faciles et à ne pas avoir peur des difficultés ou des complications. En outre, il leur conseille de voir grand : « Ils ne devraient pas avoir peur de poursuivre leurs rêves », dit-il en ajoutant une citation d' Angela Duckworth : « Le talent compte, mais le travail compte deux fois plus ». En s’arrêtant légèrement, peut-être en regardant son parcours, Max conclue en ajoutant : « Je crois vraiment qu’ils peuvent réaliser n’importe lequel de leurs rêves, du moment qu’ils sont tenaces, qu’ils travaillent dur et qu’ils restent motivés sur le long terme. »

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