Le Bureau des Sports lance la deuxième édition de l’ESSEC Champions Cup

25.5.2022

Après une pause de presque deux ans, le Bureau des Sports de l’ESSEC relance l’ESSEC Champions Cup, anciennement Tournoi des 5 Ballons (T5B). Pour sa deuxième édition, le tournoi donne rendez-vous aux participants à Cergy du 25 au 29 mai. Chloé Pouzol, vice-présidente du Bureau des Sports, nous dévoile les coulisses de cet événement sportif de l’ESSEC.

Le T5B est une compétition sportive inter-écoles organisée sur le Campus de Cergy par le Bureau des Sports, une association sportive étudiante de l’ESSEC, dont la première édition remonte à 1979. Son nom est explicite puisque c’est 5 disciplines sportives qui sont mises à l’honneur lors de ce tournoi : le rugby, le basketball, le football, le volleyball et le handball. En 2018, à l’occasion de son 40ème anniversaire, l’association a décidé de renommer le tournoi en « ESSEC Champions Cup » et de délocaliser exceptionnellement le tournoi sur la côte atlantique à Montalivet.

Le tournoi en quelques chiffres

Cette année, une quinzaine d’universités et grandes écoles réunissant plus de 150 étudiants de 10 nationalités différentes s’affronteront dans 100 matchs autour de 4 sports : football, rugby, volleyball, basketball. Spécificité de cette année, chaque journée sera thématique avec notamment la journée JO 2024 & sensibilisation handicap, beach day ou encore international day. Les participants pourront également prendre part à d’autres activités au Village, situé à l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise. Parmi elles, 2 autres activités sportives, à savoir du beach volley et du spikeball et diverses animations comme des jeux gonflables ou encore du mölkky.

Au total, une quarantaine d'étudiants est mobilisée pour l’élaboration de l’événement. Une organisation complexe et considérable de 5 mois, dont Chloé nous livre les dessous.

-        Que souhaitez-vous accomplir par cet événement ?

Chloé Pouzol, vice-présidente du Bureau des Sports de l’ESSEC : L’objectif c’est de réinstaurer cette compétition. Comme elle n’a pas eu lieu depuis 3 ans à cause du Covid, elle est peu connue des universités extérieures mais également des étudiants de l’ESSEC. Nous voudrions recréer un lien avec les étudiants de l’ESSEC, vu que le Bureau des Sports a été très peu actif ces deux dernières années à cause des mesures sanitaires. On ne pouvait pas faire de sport et par conséquent pas de compétition, donc le Bureau des Sports était moins impliqué dans la vie étudiante. Cette année, c’est l’occasion d’inclure tout le monde en faisant le tournoi proche du campus, de redonner un peu de dynamisme à la vie étudiante, à la vie associative et à la vie sportive.

Dans l’optique de notre labellisation Génération 2024 on aimerait également intensifier le sport à l’ESSEC. Qu’il y ait le côté académique mais également le côté sportif, bien-être, pouvoir se dépenser et profiter de tout ça en équipe ou individuellement en fonction des sports qui plaisent à chacun.

On aimerait vraiment perpétuer le tournoi et faire en sorte que les étudiants se disent « l’ESSEC c’est l’E2C », que cela devienne une institution pour eux, pour l’école et ainsi promouvoir le sport et la vie étudiante.

-        Comment se déroule l’organisation du tournoi, et quelles sont les principales difficultés ?

L’organisation est répartie par pôles. Nous avons par exemple le pôle sport (basket, foot, volley, rugby), le pôle communication, le pôle player qui va être chargé de recruter des joueurs et de s’occuper de toutes les inscriptions, le pôle sponsor pour démarcher des marques et des entreprises. L’idée c’est de séquencer les tâches pour que chacun apporte sa pierre à l’édifice, et que cet ensemble permette de créer un bel événement. Le rôle des responsables, c’est de tout superviser, de faire le lien entre les différents pôles et de faire le listing de tout ce qu’il faut faire, vérifier que chacun a bien une tâche et qu’il la fasse, mais également les aider pour tout ce qui est administratif, logements…

La première difficulté a été générée indirectement par les difficultés sanitaires des années précédentes. On a très peu de documents de passation, très peu d’archives sur les anciennes éditions. On a donc commencé à discuter autour d’un événement qui était flou puisqu’aucun de nous n’y avait participé en tant que joueur ou qu’en tant qu’organisateur. Ce qui était vraiment difficile au début, c'était de savoir comment partir, par quoi commencer, quels étaient les sujets les plus importants.

Autre difficulté je dirais la méconnaissance du tournoi pour les joueurs, à cause de ça on a malheureusement dû annuler un sport, le rugby, n’ayant pas réussi à trouver assez d’équipes. Les écoles ne sont pas forcément au courant de l’événement contrairement à d’autres tournois qui ont maintenant une certaine réputation dans le milieu étudiant. Ça a été difficile pour attirer du monde.

Après on reste des étudiants, donc forcément on a des difficultés en termes d’organisation. Gérer une équipe, c’est quelque chose aussi qu’on apprend un peu par nous-même puisque même si on s’entend tous bien, là c’est quelque chose de plus professionnel. On a des membres de pôles, des responsables de pôles, et des organisateurs donc une hiérarchie un peu différente et ce n’est pas toujours facile à coordonner.

-        Quel est votre ressenti concernant votre contribution à un projet aussi grand ?

Je suis très contente de pouvoir réaliser quelque chose de cette ampleur. Je suis assez sportive, j’aime le sport, je fais du football notamment avec l’équipe de l’ESSEC et donc organiser un tournoi sportif c’était vraiment une opportunité pour moi. J’ai pu passer du côté de l’organisation, plutôt qu’être sur le terrain en tant que joueuse.

L’organisation est très intense, on a beaucoup de travail, peu de sommeil, mais ça m’a vraiment donné envie d’y participer. Et puis personnellement c’est enrichissant, pour tous les problèmes que j’ai évoqués il a fallu réfléchir sur comment trouver une solution. Même en termes de travail en équipe, c’est quand même important que tout le monde soit sur la même longueur d’onde, s’entende bien, il faut arriver à pouvoir expliquer à tout le monde sa tâche mais ne pas non plus être trop autoritaire ou ne pas vouloir monopoliser l’attention.

J’ai hâte de voir comment ça va se passer en pratique parce que pour l’instant ça reste très abstrait, et j’espère que ça plaira aux joueurs. C’est le principal !

-        Que diriez-vous pour convaincre les indécis de participer l’année prochaine ?

Je dirais que c’est l’occasion de faire du sport en équipe, de se retrouver autour d’une ambiance très conviviale, différente des autres tournois sur le plan international. On a des équipes qui viennent d’Irlande, de Tunisie, d’Algérie, de Suisse, de Belgique donc on a vraiment cet aspect international à la fois dans l’organisation des activités mais également dans les participants. C’est l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et de se retrouver face à des équipes différentes, face à des joueurs d’un autre pays qui ont peut-être une façon différente de fonctionner.

Et puis on organise à côté de nombreuses activités comme un voyage à Paris – ce qu’on appelle Trip to Paris et plusieurs activités autour de la sensibilisation handisport, on essaye de faire tout ce qu’on peut pour que les joueurs vivent quatre jours magiques de sport, d’activités et de bonne ambiance.

On vous attend l’année prochaine avec impatience !

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