27.6.2025
Après plus de dix ans dans des fonctions opérationnelles puis financières, Céline Lafragueta, participante de l’Executive Mastère Spécialisé® Direction Financière et Contrôle (DFC) a choisi de renforcer sa vision stratégique de la fonction finance. Elle revient sur les apports de la formation, tant professionnels que personnels, et sur les opportunités qui en ont découlé.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours et ce qui vous a conduit à choisir ce programme ?
Après une dizaine d’années dans la gestion de la relation client et l’administration des ventes, j’ai évolué vers des fonctions plus financières, exposées à la comptabilité, au contrôle de gestion et à la structuration de la fonction finance, principalement dans des entreprises en croissance.
J’ai notamment travaillé chez Mobidiag, une medtech spécialisée dans les tests PCR. J’y ai accompagné l’hyper-croissance liée à la crise du Covid, piloté l’intégration post-acquisition dans un grand groupe tout en préservant la culture start-up, et contribué au déploiement d’un ERP pour structurer les opérations.
Cette expérience m’a montré à quel point il est essentiel de maîtriser les enjeux de pilotage stratégique et de management pour accompagner efficacement les transformations rapides. C’est dans cette optique que j’ai choisi de rejoindre l’Executive Mastère Spécialisé® Direction Financière et Contrôle de l’ESSEC.
Qu’est-ce que la formation vous a apporté, aussi bien sur le plan professionnel que personnel ?
Le programme m’a permis une réelle montée en compétences, à la fois sur les aspects techniques et humains. J’ai gagné en assurance dans la prise de décision financière et dans le pilotage stratégique.
Sur le plan personnel, les échanges avec les intervenants et les participants issus de secteurs très variés ont été particulièrement enrichissants. Le réseau que l’on construit tout au long du programme est un vrai atout au quotidien.
Quels sont, selon vous, les points forts du programme ?
Le module Leadership in Finance m’a particulièrement marquée. Il pousse à s’interroger sur le rôle du manager financier dans la transformation des organisations. J’ai aussi beaucoup apprécié les cours dispensés en anglais, comme Performance Measurement in Entrepreneurial Settings, qui apportent une ouverture internationale précieuse.
Plus globalement, la richesse du programme repose sur la diversité des enseignements, avec des modules en français et en anglais, adaptés à des environnements multiculturels et en perpétuelle évolution.
Une rencontre, un projet ou une expérience marquante pendant la formation ?
J’ai été impressionnée par la qualité et la diversité des rencontres rendues possibles par le programme : intervenants de haut niveau, chairs, clubs, événements… Dès les premiers jours, on accède au réseau alumni, ce qui est un vrai plus.
Les ateliers m’ont également beaucoup plu : ils permettent de mettre en pratique les concepts vus en cours, dans un cadre collaboratif stimulant. Cette dimension terrain et la diversité des profils rencontrés ont vraiment marqué mon parcours.
Quelle a été votre évolution professionnelle depuis la fin du programme ?
J’ai récemment pris le poste de CFO chez Golem.ai, une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle neuro-symbolique. Ses solutions automatisent le traitement des messages entrants (emails, formulaires, pièces jointes, etc.) : classification, extraction d’informations, génération de réponses, avec pour objectif de recentrer les équipes sur des tâches à valeur ajoutée en leur supprimant toutes les tâches répétitives et chronophages. Le tout dans une démarche d’IA explicable, transparente et frugale, ce qui est particulièrement différenciant et stimulant dans le contexte actuel.
Cette prise de poste m’a permis de mobiliser pleinement les compétences acquises durant l’Executive Mastère Spécialisé DFC : pilotage financier, structuration, accompagnement de la croissance… dans un environnement technologique exigeant.
Quel conseil donneriez-vous à un futur participant ?
Je lui dirais de s’impliquer à fond dans toutes les dimensions du programme : les cours, bien sûr, mais aussi les ateliers, les clubs, les événements. Ce sont autant d’occasions d’apprendre et de construire son réseau.
Je recommande aussi de rester curieux, de poser des questions, et de ne pas hésiter à sortir de sa zone de confort notamment en suivant les modules en anglais ou en prenant des responsabilités dans les groupes de travail. Enfin, une bonne organisation est essentielle pour concilier les exigences du programme avec ses engagements personnels et professionnels.
