Deep Tech : quand l’entrepreneuriat ESSEC façonne l’industrie de demain

14.10.2025

À l’ESSEC, l’innovation Deeptech s’impose comme un levier stratégique d’impact sociétal et économique. En créant des passerelles concrètes entre recherche fondamentale et marché, l’école joue un rôle clé dans l’émergence de startups d’avenir. Une ambition en résonance avec les priorités nationales portées par Bpifrance, la Banque Publique d’Investissement et le plan France 2030 des investissements d’avenir.

 

À l’heure où la transition écologique, la souveraineté technologique et les innovations de rupture redessinent les contours de l’économie, la Deeptech émerge comme un champ d’action prioritaire. Elle repose sur des technologies de pointe issues de la recherche fondamentale : IA, quantique, biotech, Greentech, ou encore simulation avancée et impose des cycles longs, des expertises pluridisciplinaires et un fort besoin d’accompagnement stratégique.

« Contrairement à la “Tech” classique, centrée sur le numérique, la Deep Tech mobilise des connaissances scientifiques pointues, complexes à valoriser mais cruciales pour répondre aux grands défis du siècle », explique Sarah Nokry, directrice de ESSEC Momentum Studio.

 Sarah Nokry, directrice du « Momentum Studio »

En France, nous excellons en science, mais nous pêchons encore dans le transfert vers l’économie. C’est là que l’ESSEC a un rôle fondamental à jouer.

Sarah Nokry

directrice de ESSEC Momentum Studio

Lancé avec le soutien du CNRS, de CY Cergy Paris Université et financé par le programme PIA4 des Investissements d’Avenir, ESSEC Momentum Studio s’est donné pour mission d’accompagner une dizaine de projets Deep Tech par an. De l’idéation à la constitution d’équipe, jusqu’au positionnement stratégique, chaque projet bénéficie d’un accompagnement sur mesure.

L’un des cas emblématiques ? Un outil de simulation de fluide développé dans un laboratoire public. Audit technologique, identification de plus de 100 cas d’usage, analyse de faisabilité, cadrage du potentiel marché : en six mois, le projet trouve un modèle économique, donnant un nouveau souffle au projet.

 

Ce soutien à l’innovation s’articule également autour d’une offre de formation ambitieuse. Dès septembre 2025, l’ESSEC proposera une filière dédiée à la Deep Tech et au futur de l’Industrie à l’ensemble de ses étudiants, portée par Jan Lepoutre, professeur d'entrepreneuriat et stratégie à l'ESSEC Business School, directeur académique du Centre d'Entrepreneuriat et Innovation. 

En parallèle, le dispositif Deeptech+, coconstruit avec CentraleSupélec et le pôle de compétitivité Systematic Paris-Région, s’adresse à deux profils : chercheurs souhaitant valoriser leurs travaux, et entrepreneurs expérimentés désireux de s’engager dans la création de startups à forte intensité technologique.

Les parcours « Launch » (pour les scientifiques) et « Pulse » (pour les porteurs de projets plus avancés) offrent un accompagnement certifiant, mêlant cours en ligne, modules intensifs et coaching personnalisé. L’objectif ? Former 850 talents en cinq ans, pour donner naissance à 300 startups et 3 500 emplois qualifiés dans la Deep Tech.

 

Au-delà des formations, l’ESSEC s’attache à structurer une véritable communauté Deep Tech. Soirées thématiques, masterclasses, contenus dédiés, groupe WhatsApp : autant d’initiatives qui favorisent les rencontres et font émerger des complémentarités entre chercheurs, alumni, entrepreneurs, ingénieurs et investisseurs.

« Travailler avec des chercheurs demande de la sensibilité et une vraie capacité d’adaptation. Ce sont des profils très engagés, mais souvent éloignés des logiques de marché. En leur apportant les bons outils, au bon moment, on peut transformer des découvertes scientifiques en innovations durables et en entreprises viables », poursuit Sarah Nokry.

 

Active au sein du collectif Deep Tech des grandes écoles, l’ESSEC s’impose aujourd’hui comme une des écoles de commerce les plus dynamiques sur le sujet. Un positionnement naturel, compte tenu de sa forte communauté d’alumni en pharmacie et biotechnologies, et de son ancrage historique dans l’innovation à impact.

Alors que et l’État appellent les grandes écoles à s’impliquer davantage, l’ESSEC démontre, avec des partenaires comme CentraleSupélec et Systematic, qu’un dialogue fécond entre science, entrepreneuriat et société est non seulement possible mais plus que jamais nécessaire.

 

10
projets accompagnés depuis la création d’ESSEC Momentum Studio
1900
chercheurs adressés
27
laboratoires partenaires
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