L’IA au cœur de la recherche à l’ESSEC : un levier pour comprendre, innover et transformer

2.7.2025

À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) bouleverse nos sociétés, l’ESSEC Business School s’impose comme un acteur académique clé dans la compréhension et l’encadrement de ces transformations. Grâce à l’institut Metalab, l’école met en synergie professeurs, étudiants et entreprises pour produire une recherche à fort impact, à l’intersection des sciences sociales, de la technologie et du management.

 

À l’ESSEC, la recherche en data et intelligence artificielle s’appuie sur un environnement stimulant, incarné par l'Institut Metalab pour l'intelligence artificielle, la donnée et la société. “Le Metalab offre à nos chercheurs une plateforme technique, un accès facilité à des données, des collaborations avec des entreprises et des utilisateurs prêts à tester des prototypes”, explique Abdelmounaim Derraz, directeur du Metalab. Cet environnement favorise une grande liberté académique et encourage les ponts entre disciplines.

Sur les 194 professeurs-chercheurs de l’école, une “guilde” d’environ 70 professeurs est impliquée de près dans les travaux du Metalab. Cette guilde se réunit régulièrement pour partager leurs avancées, mutualiser leurs expertises et faire émerger des projets collectifs. “C’est une manière de casser les silos disciplinaires : des professeurs spécialisés en data analytics, droit, environnement, économie ou encore en management travaillent ensemble pour aborder les défis de l’IA dans toutes leurs dimensions”, souligne Guillaume Chevillon, professeur à l’ESSEC et directeur académique du Metalab. Cette approche 360° est une véritable force de l’ESSEC, école de commerce à la croisée des enjeux scientifiques, technologiques et économiques.

Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie plus large portée par le Centre de Recherche de l’ESSEC (CERESSEC), qui définit les grandes orientations scientifiques de l’école. Il veille à garantir les conditions d’une recherche éthique, rigoureuse et à fort impact, en soutenant les enseignants-chercheurs dans leurs projets, publications et collaborations.

 

“L’ESSEC encourage une recherche libre et audacieuse, qui dialogue avec la société et les grandes transformations du monde. L’IA est l’un de ces bouleversements majeurs, que nous explorons à l’intersection des disciplines, pour mieux éclairer ses usages et ses effets”, précise Ha-Hoang, Directrice de la Recherche à l’ESSEC.

Ha Hoang-directrice recherche essec

La force de l’ESSEC réside dans sa capacité à lier excellence scientifique et ancrage dans les sciences sociales, économiques et managériales. Les enseignants-chercheurs de l’ESSEC contribuent à éclairer les effets de l’IA sur les organisations, le travail et les décisions économiques. 

Wilfried Sand, professeur d’économie et directeur académique du programme Grande Ecole, étudie par exemple la propriété des données personnelles dans les marchés bifaces. Sa recherche montre que si la valeur des données est faible, mieux vaut en accorder la propriété aux consommateurs pour éviter leur surexploitation. Si elle est élevée, la confier aux entreprises maximise la valeur créée. Cette analyse éclaire les enjeux économiques et juridiques liés à la monétisation des données.

 

L’ESSEC accompagne aussi cette révolution par des avancées scientifiques : Pierre Jacob, professeur en data analytics a obtenu une ERC Consolidator Grant en mathématiques appliquées de 2 millions d’euros pour concevoir des algorithmes allégeant les coûts du calcul statistique. 

De son côté, Charles Ayoubi, professeur assistant pour la business school, démontre avec Harvard et Wharton que l’IA améliore aussi la créativité, la collaboration et le bien-être au travail. 

 

 

Le CERESSEC soutient également l’émergence de projets étudiants via des appels à projets annuels. En 2025, trois projets ont été récompensés pour leurs solutions innovantes contre les inégalités de logement. De l’estimation automatisée d’un « loyer équitable » à l’identification de logements vacants, en passant par la création d’un label d’inégalité du logement, ces initiatives témoignent de la richesse du dialogue entre étudiants et enseignants-chercheurs.

Cette dynamique se retrouve aussi dans les initiatives comme IDEAS, un think tank étudiant au sein du Metalab. Guidés et accompagnés par des professeurs, 15 étudiants rédigent articles, rapports et podcasts sur les enjeux IA-société, organisent des tables rondes et participent à des débats interdisciplinaires. Leurs travaux sont régulièrement valorisés auprès des entreprises partenaires et dans les médias.

Enfin, la collaboration du professeur Charles Ayoubi avec Harvard et Wharton sur les effets de l’IA générative en entreprise montre comment la recherche de l’ESSEC anticipe les mutations du travail. L’IA n’est plus seulement un outil d’automatisation : elle devient un “collègue” qui stimule la créativité et enrichit la collaboration humaine. Une vision du futur du travail déjà débattue dans Le Point, partenaire du Metalab sur l’impact de la technologie sur le travail.

À l’ESSEC, la recherche sur l’IA ne se limite pas à comprendre les technologies : elle vise à en anticiper les impacts, à en guider les usages et à éclairer les choix de demain. Une démarche au service de la société.

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