Les étudiants de l’ESSEC à l’assaut de l’intelligence artificielle

1.7.2025

À l’ESSEC, l’intelligence artificielle ne se limite pas aux amphithéâtres : elle se vit aussi au cœur de la vie étudiante. Bien loin de l’image de clubs de geeks, Utopia et Kryptosphère sont deux associations dynamiques qui s’imposent comme de véritables acteurs de l’écosystème tech étudiant. À travers événements, formations et partenariats, elles contribuent activement à l’acculturation des étudiants à l’IA et participent à la structuration d’une communauté engagée sur les grands enjeux technologiques.

 

 

Les 4 et 5 avril 2025, l’ESSEC a accueilli un hackathon d’envergure, co-organisé par les associations étudiantes Utopia et Kryptosphère avec le soutien du Metalab (dans le cadre de l’initiative France 2030) et de nombreux partenaires tels que Ledger, Mistral AI, Bpifrance, Kima Ventures, Google Cloud, Microsoft, et bien d’autres.

Le thème : les agents IA, avec des cas d’usages appliqués à la cybersécurité, à la finance et à à la grande consommation (focus B2C).

Une centaine d’étudiants, sélectionnés parmi plus de 200 candidatures,  issus de 40 institutions françaises et européennes de renom, telles que Polytechnique, CentraleSupélec, HEC, Télécom Paris, ENS, TUM, EPFL… ont planché pendant 36 heures sur des solutions innovantes en intelligence artificielle, épaulés par des experts et équipés des outils les plus récents, comme NVIDIA NeMo. Une soirée de lancement s’est tenue chez un des grands partenaires de l’évènement : Ledger à Paris, avec des tables rondes sur les usages et défis de l’IA avec des intervenants de haut niveau issus de NVIDIA, Google, Ledger, Microsoft, et Mistral AI, pour débattre des usages concrets et futurs défis de l’intelligence artificielle.

 

 

Pour Clément Sporrer, étudiant en 4e année de BBA et co-fondateur d’Utopia, ce hackathon est l’aboutissement d’une dynamique collective engagée depuis septembre 2024 : “On s’est dit avec quelques étudiants : pourquoi il n’existe aucune association dédiée à l’intelligence artificielle à l’ESSEC ? Alors on a créé Utopia. Concernant le hackathon, je tiens à préciser que ce projet n’aurait pas été possible sans le travail collaboratif de l’ensemble du bureau d’Utopia, des membres actifs et du réseau Kryptosphère, dont plusieurs dizaines d’étudiants engagés bien au-delà de la branche ESSEC ont joué un rôle clé dans l'organisation”.

En seulement sept mois, Utopia a organisé plus de 20 événements, mêlant conférences, formations et hackathons. L’association s’adresse autant aux passionnés d’IA qu’aux débutants : “ Former les étudiants dès la première année sur les bases de l’IA est une priorité. L’important, c’est de créer un espace pour apprendre, débattre, rencontrer.”

Utopia est aussi à l’origine de Unaite, la première fédération française d’associations IA en école de commerce, qui rassemble Polytechnique, Centrale, Télécom Paris, Dauphine, l’ESSEC et l’École des Ponts. L’ambition ? Fédérer les initiatives IA à l’échelle nationale… puis européenne. “Nous visons désormais un rayonnement international. Un projet de développement à Munich est déjà en cours”, souligne Clément.

Cette nouvelle structure fédérative regroupe dès sa création des associations d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni et de Suisse, et vise à fédérer rapidement les énergies étudiantes des meilleures universités technologiques et business schools du monde. Une stratégie d’expansion est déjà en marche, avec pour objectif de créer un véritable écosystème européen de référence autour de la tech, de l’innovation et de l’intelligence artificielle.

 

L'Institut Metalab pour l'intelligence artificielle, la donnée et la société, tiers-lieu d’innovation de l’ESSEC, joue un rôle clé dans l’accompagnement de ces initiatives. Son directeur, Abdelmounaim Derraz, souligne l’importance du partenariat noué avec les associations : “Mon rôle est de rester à leur écoute, de faciliter leurs démarches, tout en respectant leur autonomie. C’est une dynamique de confiance et de collaboration.”

Avec plus de 35 personnes mobilisées pour organiser le hackathon et 10 000 € de dotations, incluant des prix en cash, des accès à des conférences tech majeures, des formations spécialisées et même des tokens de Mistral ; les étudiants de l’ESSEC montrent que l’IA n’est pas un sujet abstrait, mais bien un terrain d’expérimentation concret, stimulant et ouvert à toutes les disciplines.

 

L’engagement des associations Utopia et Kryptosphère illustre la curiosité et l’envie d’agir d’une génération d’étudiants qui voit l’intelligence artificielle non comme une simple technologie, mais comme un levier de transformation de la société. Conscients des enjeux, ils cherchent à mieux comprendre et à maîtriser ces outils qui façonnent déjà leur quotidien.

En s’informant, en débattant, en expérimentant, les étudiants ne se contentent pas d’accompagner les mutations du monde : ils y prennent pleinement part. C’est l’illustration d’un esprit propre à l’ESSEC, fait d’initiative, de responsabilité et d’ouverture.  “À l’ESSEC, nous avons la chance d’entreprendre très librement. Pour notre génération, l’IA n’est pas une option, c’est un cap que nous décidons collectivement de prendre.”

L’IA n’est pas seulement enseignée à l’ESSEC : elle s’y vit, s’y construit et s’y démocratise, portée par l’énergie d’une génération décidée à en faire un levier de progrès.

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