Un écosystème global : entreprendre à l’ESSEC, à Singapour

14.10.2025

Singapour, ville-État tournée vers l’avenir, n’est pas seulement un hub financier ou technologique : c’est aussi une terre fertile pour les entrepreneurs. Depuis 2022, l’ESSEC y déploie un écosystème unique, centré sur l’innovation et l’impact, dans le cadre de son campus Asie-Pacifique. Au cœur de cette dynamique : le Centre ESSEC APAC, fer de lance de la stratégie entrepreneuriale de l’école à l’international.

 

À l’ESSEC, l’entrepreneuriat ne se limite pas à une spécialisation. Il irrigue tous les cursus du BBA à l’Executive MBA et s’incarne pleinement dans la pédagogie du campus de Singapour. Le principe : apprendre en faisant.

Les étudiants travaillent en mode projet, souvent encadrés par des professeurs eux-mêmes entrepreneurs ou anciens fondateurs. L’Executive MBA, par exemple, propose un projet Capstone, véritable laboratoire entrepreneurial qui mène de nombreux participants à lancer leur propre entreprise à l’issue du cursus.

« Nous ne cherchons pas à faire de chaque étudiant un entrepreneur, mais à transmettre des compétences entrepreneuriales fondamentales pour tout futur leader : agilité, esprit d’initiative, capacité à naviguer dans l’incertitude », souligne Julien Salanave, directeur du programme Entrepreneuriat à Singapour. Ces compétences sont aujourd’hui perçues comme des incontournables par les étudiants eux-mêmes, quels que soient leurs projets professionnels.

 

 

Inspiré du modèle ESSEC Ventures en France, ESSEC Ventures APAC a vu le jour en 2022 pour accompagner les étudiants et alumni dans leurs premiers pas entrepreneuriaux. Le programme se distingue par sa flexibilité : aucun projet formalisé n’est requis au départ. L’objectif est d’explorer, tester, apprendre.

En moyenne, une dizaine de projets sont incubés chaque année. Un chiffre volontairement limité, du fait du format des mobilités (nombreux étudiants ne restent que quelques mois à Singapour) et de la taille du campus. Mais l’impact est déjà visible.

 

 

Parmi les projets emblématiques :

  • Netcord, fondé par Jules Palatin (BBA 1), un outil de gestion de communautés Discord devenu une entreprise de dix salariés.

  • Le projet de Théo Chartier, fils d’un artisan glacier breton, qui a conçu une machine de distribution de glaces haut de gamme testée à Singapour – avant un déploiement en France.

« L’enjeu n’est pas le volume, mais la qualité de l’accompagnement et la création d’un bouche-à-oreille positif. L’incubateur devient peu à peu un repère pour les étudiants qui veulent tenter l’aventure », précise Julien Salanave.

 

Dans un paysage singapourien dominé par des institutions puissantes, l’ESSEC a choisi de se positionner sur l’entrepreneuriat à impact social et environnemental, un champ encore peu occupé. Un choix stratégique, cohérent avec l’ADN de l’école et sa mission de formation des leaders responsables.

Pour renforcer sa légitimité locale, le campus a développé plusieurs initiatives :

  • Le Startup Weekend Impact (2021), première brique posée, coorganisé avec des étudiants de l’école

  • Le Create4Good Hackathon, en partenariat avec la Singapore University of Technology and Design (SUTD), qui réunit chaque année 120 à 160 participants venus de toutes les universités de Singapour pour prototyper des solutions à fort impact.

  • Et le lancement du TEDxESSECAsiaPacific Countdown, un événement inédit à Singapour, axé sur la durabilité sociale et environnementale, qui a déjà rassemblé une centaine de personnes par édition.

Ces actions permettent à l’ESSEC de s’ancrer dans un écosystème local dynamique, tout en cultivant son identité propre : celle d’une école où l’on apprend à transformer les idées en projets, et les projets en solutions pour demain.

À Singapour comme ailleurs, entreprendre à l’ESSEC, c’est faire un premier pas décisif pour changer le monde.

 

 

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